Les temps sombres de la Marche :

Durant les siècles qui suivirent, la Marche de Cornegidouille ne cessa de prospérer et de renforcer sa puissance. Cependant, la lignée des Marquis de Cornegidouille faillit s'éteindre lorsque Robert, surnommé par la suite "le Posthume", décéda à l'âge de trois ans. En effet, son père, le Marquis Jules I "le Téméraire", mourut à la guerre après un court passage sur le trône des Cornegidouille. Ainsi, ce fut son second fils, Jules II qui monta sur le trône.
Malgré cela, la Marche continua à subsister grâce à la régence de sa femme, Clémence de Santeau, jusqu'à la majorité de Jules II. Pourtant, même si Clémence réussit à faire survivre la Marche de Cornegidouille, elle ne put rien faire contre l'épidémie de peste rouge et l'invasion de Skaven qui s'en suivit. Ces deux catastrophes dévastèrent la Marche. Les nombreux seigneurs de la Marche combattirent jusqu'à la mort afin de défendre les terres de Cornegidouille.
Lorsque vint la fin de cette guerre, qui dura sept ans, la Marche avait perdu quasiment toute sa population. La Marche de Cornegidouille avaient alors perdu tous ses paysans et fût alors contrainte de repeupler et de faire appel à des Chevaliers Errants venus de toute la Bretonnie afin de fonder de nouvelles seigneuries. On observa un grand renouvellement des villes et des seigneuries dans toute la Marche.

La "Guerre Fratricide" :

C'est au cour l'année 1889 que débuta le conflit surnommé par les annales de la Marche de Cornegidouille comme la "Guerre Fratricide". L' histoire raconte que Giraud de Cornegidouille, le frère du Marquis Ban de Cornegidouille, décida de s'emparer du trône de la Marche. Animé par une jalousie sans bornes, Giraud outrepassa les règles du Code de la Chevalerie et de la Charte de la Marche en envahissant celle-ci. Giraud ne trouvant aucuns Barons désireux de se rattacher à sa cause, engagea des Mercenaires et fit mander aux Comtes du Hochland et de l'Ostermark plusieurs divisions de leurs troupes. Ainsi, ce fut à la tête d'une véritable armée que Giraud entra dans la Marche. Ban, voyant cela, fut d'abord désespéré et refusa dès le début de combattre son propre frère. Mais l'armée de Giraud ravageait les terres de la Marche. La réponse lui fut mandattée par le roi. Ainsi, bien que Giraud fut de sang bretonnien, il fallait se défendre contre lui, car il représentait une menace pour le Royaume. Mais il fallait éviter de le tuer. Il serait par la suite jugé par un tribunal et sousmis à l'exil ou au Jugement des Armes.Cependant, son armée n'étant constituer que d'étranger, Ban avait, contre eux, tous les droits afin de les arrêter...
Le début de l'année 1890 commença donc par la Bataille du Mont de Guige. Au petit matin, les troupes de Giraud se postèrent sur le Mont de Guige afin de dominée la vallée et d'anticiper les mouvements de l'armée de la Marche. Mais Giraud avait sous-estimé la solidarité entre Ban et le Duc de Quenelles. Ainsi, ce fut vaste à une véritable Ost de guerre que Giraud fut confronté. Le Duc de Quenelles avait en effet fait appel aux troupes de deux des trois Comtés composant le Duché. A cette Ost de guerre, s'ajoutèrent bientôt les troupes du Marquis Ban de Cornegidouille. Peu avant la bataille, le Duc nomma Ban connétable de Quenelles. Ainsi, Ban fut placé au commandement de tous les chevaliers du royaume se joignant à la bannière du Duché.
Ban compris que Giraud attendait l'Ost de guerre et décida de charger en tête de l'armée du Duché. Les Fers de Lances menés par Ban transpercèrent litéralement les forces armées de Giraud. Lors du premier assaut, la coalition de Mercenaires et d'Impériaux dénombra un nombre colossal de morts. Toutefois, les Impériaux cherchant toujours un prétexte pour défier les Bretonniens refusèrent de se rendre. Forçant les Mercenaires à tenir leurs rangs, les Impériaux reformèrent une seconde ligne de bataille. La lutte risquait de couter de nombreuses vies aux Bretonniens.
Les deux armées se firent de nouveau face. Contre toute attente, alors que l'armée du Duc se préparait à lancer son second assaut la force de Giraud fut assaillit par une grêle de flèches tirées depuis les boits longeant le champs de bataille. Un cor sonna, puis un second et un contingent entier d'Elfe Sylvain vint se placer dérrière l'armée de Giraud. Celui-ci se trouva donc encerclé. Giraud compris dès lors qu'il n'avait plus aucune chance de victoire. Les Mercenaires regrettaient, à présent, d'avoir saccagé les hotels sacrés du Peuple des Fées. La deuxième charge lancée par Ban scella le sort de l'armée de coalisés. Les rangs des Impériaux se disloquèrent et les fuyards furent abattus par les flèches des archers Elfiques.
Dans sa fuite précipitée, Giraud fut atteint par une flèche perdu qui le fit lourdement chuter à terre. Il tenta de se relever mais il était bien trop affaiblit et sa dernière vision fut la débacle totale de son armée... Giraud se réveilla dans les cachots du Château de Ban. Quelques jours plus tard, son procès eût lieu. Malgrès toutes les fautes qu'il avait commises, Ban ne demanda pas la mort pour son frère mais juste l'exil. Giraud fut donc conduit au frontières sud de la Bretonnie, en Gasconnie, et fut menacé de mort s'il osait y revenir. Avec l'exil de Giraud se termina l'épisode de la "Guerre Fratricide".

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