La Marche

de

Cornegidouille

Description de la Marche de Cornegidouille :

La Marche de Cornegidouille s'étend du massif d'Orquemont à l'ouest jusqu'à la forêt de Loren à l'est. Les frontières au nord longent l'Oisiel et, au sud le fleuve Brienne. Sur les terres du Duché on peut dénombrer, une petite dizaine de Baronnies et un nombre incalculable, car il ne cesse d'augmenter, de Seigneuries. Bien qu'étant assez petite, la Marche de Cornegidouille est réputée dans toute la Bretonnie pour sa puissance et son ardeur au combat.
Les terres de Cornegidouille sont qualifiées de Marche car celles-ci sont placées à proximité de la frontière du Royaume de Loren. Par tradition féodale, toutes les terres situées à proximité d'une frontière avec une nation étrangère sont qualifiées de Marche et son placées sous le commandemant d'un Marquis.

Historique de la Marche de Cornegidouille :

L'histoire de la Marche de Cornegidouille remonte aux antiques légendes, bien avant Gilles "le Breton". Alors que la nation Bretonniènne n'existait pas encore, le Duché Quenelles était encore indépendant. Le Duc administra son duché convenablement et plaça à la tête des différentes régions tous les grands feudataires dont les familles perdurent encore aujourd'hui. Ainsi, le Duc découpa le Duché de Quenelles en trois Comtés, un au nord, un à l'ouest, un au sud et enfin, fixa une Marche à l'est. C'est en effet à cet endroit que les frontières du Duché de Quenelles longent celles du Royaume Sylvain de la Loren.
Toutefois, la plupart des preuves ou encore des témoignages et récits de cette lointaine époque ont disparus et il se peut qu'on les retrouve au détour d'une chanson de geste à l'occasion de festins organisés par les nobles.

Les origines :

Ainsi, on raconte que vers l'année impériale 977, Gilles "le Breton" commença à unifier les Bretonniens. C'est à peu près à la même époque que les écrits commencèrent à évoquer le nom de Rémi de Cornegidouille dit "le Fondateur". En ces temps sombres, le Duché de Quenelles était dominée par le Seigneur de Guerre Morgul Tête d'Fer et sa horde de chevaucheurs de sangliers appelée les Kogneurs. La Marche de Cornegidouille subissait constamment les assauts des hordes de peaux vertes. Le combat que menait Rémi contre les Orques était sans merci. Mais les forces de Morgul semblaient être inépuisables et pour un Orque tué, deux autres apparaissaient prêt à combattre. Les chevaliers de Rémi redoublaient tout de même de courage. A eux seuls, ils débarrassèrent les contrés avoisinantes de la plupart des places fortes et des campements Orques.
Mais un jour, alors que le frère de Rémi, Roland de Cornegidouille et ses chevaliers poursuivaient une partie des troupes de Morgul, ceux-ci tombèrent en embuscade dans un étroit défilé et un nombre important de valeureux chevaliers, dont Roland, moururent sans pouvoir se défendre. L'histoire devint une célèbre légende en Bretonnie connue sous le nom de Geste de Roland et celle-ci préféra taire le nom du chef Orque qui déclencha, sur l'ordre de Morgul, le traquenard.
A la suite de cette tragédie, le moral des survivants était vraiment très bas et pourtant, la nuit qui suivit la défaite, la Dame du Lac leur apparus en personne. Ils furent tout d'abord effrayés puis, comme par enchantement, ils furent rassurés. Celle-ci leur annonça la venue du sauveur, Gilles "le Breton", qui parcourrait la Bretonnie depuis des mois en unifiant les Bretonniens et libérant avc ses compagnons les différents Duchés, et leur demanda également de se préparer à combattre de nouveau. A ces mots, le moral revint instantanément et le lendemain on pouvait entendre un guetteur annoncer l'arrivée de Gilles et de ses compagnons.
La bataille qui suivit l'arrivée de Gilles ne fut pas longue et ne resta pas inscrite dans les annales. Toujours est-il que Morgul Tête d'Fer y perdit la vie des mains de Rémi qui vengea par la même occasion son frère. Les survivants de la horde s'éparpillèrent dans la vallée et furent anéantis par les chevaliers. C'est à la suite de cette bataille que Gilles "le Breton" confirma la mission de Rémi de Cornegidouille à la tête de la Marche et le chargea de l'organiser afin de résister aux assauts des adversaires de la Dame du Lac.

Un Marquis Fondateur :

Rémi fut le premier administrateur de la Marche de Cornegidouille. C'est lui qui établit les bases de la Marche, au alentour de l'année impériale 979. Il fit bâtir une puissante forteresse sur les restes d'une ancienne colonie elfique dans le port d'Angebrie, qu'il choisit comme principale ville administrative de la Marche, afin de défendre la Marche de Cornegidouille de toute incursion ennemie par le fleuve Brienne.
Mais Rémi ne s'arrêta pas seulement à sa forteresse et fit également bâtir un mur de défense qui longeait la forêt de Loren. Cet ouvrage fut colossal, à l'époque, mais s'avérait nécéssaire car bien que Gilles ait conclu un pacte d'amitié avec le peuple Elfique celui-ci resta tout de même belliqueux pendant les siècles qui suivirent. Aujourd'hui, ce mur n'est plus qu'une ruine et n'est plus entretenu puisque la Marche est désormais sécurisée. Cependant, cette ruine est toujours visible à travers les plaines car celui-ci était tellement imposant qu'il a traversé les millénaires. Rémi ranima également le commerce avec les autres royaumes avoisinant, notamment l'Empire et les Royaumes Nains. Il instaura également des foires dans la Marche avec l'intention de développer l'artisanat afin que tous ses Barons puissent construirent leurs propres châteaux.
Ainsi, dans les années qui suivirent, la Marche de Cornegidouille connue une grande période de travaux et Rémi ordonna que l'on rasa les mottes féodales afin de bâtir à la place des châteaux plus sûrs et plus puissants. On vit alors apparaître dans toute la Marche les châteaux des plus anciens Barons du Duché comme le Chastel-Fort de Quéraz, le Château de Langerac, la Tour Fortifiée de Bourgébus ou encore le Château de Montréjean. Avant de mourir, Rémi mit en place et exigea que tous ses vassaux signent une charte de bonne conduite, de manière qu'aucun d'eux ne menaça la stabilité de la Marche par des guerres privées.
Rémi de Cornegidouille mourut en 1004 et transmis le trône à son fils, Gaston le Juste. Ce n'est que sous le règne de celui-ci que l'on donna à Rémi le sobriquet de "Fondateur" en raison de tout ce qu'il avait établit.

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